Je suis enfin au Ghana. Les préparations étaient assez mouvementées sur la fin mais tout s’est bien passé et je suis vraiment contente d’être là.
Lundi, j’ai rencontré une grande partie de l’équipe de The Hunger Project (THP) Ghana au bureau. J’ai été très contente de les rencontrer et de sentir leur enthousiasme et leur motivation. J’ai aussi eu la chance de profiter de leurs connaissances alors qu’ils me présentaient THP Ghana.
Et voilà quelques faits et chiffres sur THP Ghana. THP Ghana a été créé en 1996 et a commencé les programmes en 1998. Il y a maintenant 45 épicentres au Ghana, dans 5 régions de sud. La majorité des épicentres se trouvent dans la Eastern Region où il y a eu un large programme d’expansion en 2006. 3 des ces épicentres ont déjà atteint leur autonomie.
J’ai choisi deux citations au gré de nos discussions, en parlant des partemaires dans les épicentres, « ils sont si créatifs », « ils ont besoin d’encouragement ». Pour moi, c’est un assez bon résumé de ce que fait THP. THP encourage les gens à laisser cours à leur créativité, renforce leur confiance et leurs capacités à développer des solutions. Qui n’a pas besoin d’un peu d’encouragement?
Et avant de vous laisser pour aujourd’hui, j’aimerais partager ma discussion avec Asante. Asante est avec THP Ghana depuis 1998. Il était là quand les premiers programmes ont commencé. Je lui ai demandé quels changements il avait remarqué depuis 1998. Ses yeux se sont éclairés et il m’a dit que la première fois qu’ils sont arrivés, les gens étaient assis là et disaient à THP, « maintenant que vous êtes là, vous devez nous aider ». THP a répondu « désolé, cela ne marche pas comme ça » et a commencé avec les premiers atelier Vision, Engagement et Action (VEA). Maintenant les communautés sont confiantes et initient et mettent en oeuvre elles-mêmes des projets. J’ai vu de la fierté dans ses yeux. Je dois avouer que moi aussi, je me suis sentie fière. Et je ne pouvais plus attendre de partir à la rencontre des partenaires de l’épicentre de Matsekope. Mais je vous raconterai ça une autre fois.
En visite au Ghana avec The Hunger Project 